17 mensonges que nous devons arrêter de dire aux filles à propos du sexe

Que ce soit l’inquiétude constante concernant l’influence de Miley Cyrus sur les jeunes filles ou l’essor (troublant) des Bals de pureté, il est clair que la société a une fascination pour la sexualité des jeunes femmes, en particulier lorsqu’il s’agit de la contrôler. Mais qu’enseignons-nous aux filles d’aujourd’hui à propos du sexe ?

Alimentés par des idéaux dépassés de rôles de genre et par l’idée selon laquelle la sexualité féminine a quelque chose de honteux, il semble que certains mythes pernicieux sur les filles et le sexe ne meurent jamais. Qu’il y ait des lacunes dans l’éducation sexuelle aux États-Unis n’a pas beaucoup aidé non plus ; un rapport récent du Centers for Disease Control (CDC) indique que seulement 6 filles sur 10 ont déclaré que le programme d’éducation sexuelle de leur école comprenait des informations sur le consentement et le refus d’avoir des rapports sexuels. Cette absence de décision personnelle est également apparue dans une étude à paraître, menée par la sociologue Heather Hlavka pour la Marquette University, selon laquelle de nombreuses jeunes filles pensent au sexe simplement comme à quelque chose qui « leur est fait ».

Savoir c’est pouvoir, et nous pouvons promouvoir une relation au sexe plus saine en encourageant un dialogue plus ouvert, en apprenant aux filles à être à l’aise avec leur sexualité et surtout en insistant sur le fait que leur corps leur appartient, à elles seules. Mais d’abord nous allons arrêter de perpétuer les 17 mythes suivants concernant la sexualité féminine :

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1. La virginité existe.
Le documentaire de 2013 de Therese Shechter How to lose your virginity pose une question apparemment simple : Que signifie être vierge ? La réponse est en fait assez complexe. L’idée qu’on se fait communément de la virginité se concentre sur une définition hétérocentrée et masculine du rapport sexuel : c’est-à-dire une pénétration pénis-dans-vagin. Mais cette définition ignore les couples LGBTQ, le sexe oral et anal, les situations où « ça n’a pas abouti », le viol et l’intimité émotionnelle.
L’obsession culturelle de la virginité vise surtout à garder les filles pures plus qu’autre chose, et puisque les termes commencent à montrer leurs failles dès qu’on les analyse, cette obsession ne devrait pas avoir tant de poids. Il n’existe pas de concept universel clair de la virginité et les gens devraient être en mesure de définir des marqueurs significatifs d’intimité par eux-mêmes.

2. L’hymen est le signe de la virginité.
Étant donné que l’intégralité de la notion de virginité est pour le moins douteuse, il n’est pas si surprenant qu’il n’y ait en fait aucun moyen médical de savoir si quelqu’un est vierge ou pas. Cela inclut un hymen rompu. Les hymens s’usent généralement durant l’adolescence et peuvent être déchirés par tout, depuis un saut sur un trampoline à l’équitation, en passant par la simple pratique d’un sport. Certaines femmes sont nées sans hymen.
Malgré le fait que plus de la moitié des femmes ne saignent pas la première fois qu’elles sont pénétrées, le sang sur les draps a toujours été considéré comme une preuve de la perte de virginité d’une femme. La persistance de ce mythe autour d’une caractéristique anatomique sans réelle importance a même contribué à l’apparition d’un marché pour des hymens artificiels et la chirurgie réparatrice pour « restaurer » la virginité. Plus gênant, des filles dans le monde subissent souvent des « tests » de virginité dégradants et invasifs pour garantir leur pureté.

3. Toutes les femmes sont nées avec un vagin.
Certains éléments de cette liste se concentrent sur l’anatomie des personnes dont le sexe attribué à la naissance est féminin dans le but de mettre en lumière des problèmes dont beaucoup de filles ne parlent pas assez, mais le but n’est jamais d’exclure. L’identité de genre est différente du sexe biologique et les femmes trans sont des femmes, point.

4. La première fois, ça va faire mal. Vraiment.
La douleur que les femmes apprennent à redouter pendant leur première expérience sexuelle vient en majorité en fait de l’augmentation de la tension musculaire causée par la nervosité. Le sang vient généralement du déchirement du tissu vaginal à cause d’un manque de lubrification et, hum-hum, d’un manque d’expérience sexuelle — et non d’une rupture de l’hymen. C’est une prophétie auto-réalisatrice, vraiment ; peut-être que si nous arrêtons de dire aux filles d’être terrifiées par la douleur atroce de leur première fois, les choses seraient un peu plus aisées pour tout le monde.

5. Si quelqu’un vous achète quelque chose, vous lui devez un rapport sexuel.
Peu importe que ce soit une boisson ou un collier en diamant : vous ne « devez » jamais de rapport sexuel à quelqu’un. Jamais.

6. Trop de sexe va vous étirer.
Rien de mieux qu’une analogie douteuse comme celle du « hall de gare » pour effrayer les jeunes femmes par rapport à une promiscuité consensuelle et en toute sécurité. La vérité, c’est que la taille varie chez les femmes tout comme chez les hommes. Le vagin est comme un élastique et à moins que vous ne vous introduisiez régulièrement une lance à incendie, ça devrait aller.
De la même manière, accoucher ne vas pas vous « bousiller » le vagin. De nombreuses femmes indiquent qu’elles se sentent différentes après la naissance de leur enfant (le processus de rétablissement post-partum dépend de nombreux facteurs comme l’âge, la taille du bébé et votre rééducation périnéale), mais nous devrions vraiment apprendre aux filles à accepter leurs différences comme étant normales et naturelles. Et non pas comme de nouveaux défauts.

7. Les femmes ne pensent pas beaucoup au sexe.
De nombreux sexologues sont arrivés à la même conclusion : Les femmes aiment le sexe tout autant que les hommes. Ce n’est pas une tendance nouvelle non plus : la science apprend juste à poser les bonnes questions au sujet du désir féminin.
Alors pourquoi ce mythe de la femme ayant une faible libido persiste-t-il ? Sans doute en partie parce qu’on dit aux femmes que le fait de penser au sexe est quelque chose de masculin ou de puéril. Les médias de divertissement aiment aussi fréquemment décrire les femmes comme la personne la plus responsable dans une relation (pensez-y : épouse acariâtre, mari puéril).
Le revers de cette façon de penser, c’est que les « vrais » mecs doivent toujours avoir un appétit sexuel vorace. Mais dire que les « hommes pensent au sexe toutes les sept secondes » est simplement faux. L’accent mis par la société sur la libido des jeunes hommes a créé une sorte de caricature de la sexualité masculine, qui considère qu’une absence de désir occasionnel ou l’expression d’émotions est quelque chose de pas assez masculin. Et ce n’est pas juste pour eux non plus.

8. Les femmes n’aiment pas le sexe sans lendemain.
Non seulement les femmes veulent du sexe, mais comme le journaliste Daniel Bergner le souligne dans What Do Women Want? Adventures in the Science of Female Desire, leur désir n’est « pas, en majorité, déclenché ou soutenu par une intimité et une sécurité émotionnelle ». Cela signifie que, contrairement à la croyance populaire, les femmes peuvent  tout à fait avoir des rapports sexuels sans être proches de leur partenaire au niveau émotionnel. Des études sur le désir sexuel ont en fait indiqué que de nombreuses femmes désirent du sexe sans attachement plus que l’homme moyen et que beaucoup d’hommes en voulait moins que la femme moyenne.
La majorité de ce désir semble découler du conditionnement social, en tout cas : les études indiquent que les différences de désir selon le genre diminuent dans le temps avec des générations plus progressistes, dans les pays où la répartition des pouvoirs est plus équitable et lorsqu’il y a lutte contre le slut-shaming envers les sujets féminins.
La morale de l’histoire ? C’est une préférence personnelle et les généralisations n’aident personne.

9. C’est aux garçons d’acheter les préservatifs.
Vous n’avez pas à dépendre de qui que ce soit pour votre protection. Les filles aussi peuvent être préparées.

10. Les épouses « frigides » font les maris infidèles.
Le mythe de l’épouse frigide fait appel à des notions dépassées selon lesquelles certaines femmes n’ont pas une assez grande libido pour satisfaire leur homme. Mais au lieu de faire preuve de paresse intellectuelle en rendant les stéréotypes de genre responsables de l’infidélité, encourageons le sens des responsabilités personnelles. De plus, les hommes méritent mieux que d’être traités comme des animaux qui ne peuvent pas se contrôler.

11. Vous devez vous épiler.
Bien que les publicités essaient de convaincre les femmes qu’on ne peut profiter de la vie qu’en étant lisse, vous n’avez aucune obligation de faire quoi que ce soit à votre corps si vous n’en avez pas envie. Après tout, s’épiler est une industrie, conçue comme toutes les autres pour exploiter les insécurités des gens afin de faire le plus de profit possible.
Celle-ci fonctionne également : l’épilation est une industrie qui pèse 2,1 milliards de dollars aux États-Unis et au cours de sa vie une femme dépense en moyenne environ 10 000 dollars en produits d’épilation. Vous devriez faire ce qui vous convient, que ce soit en acheter ou non.

12. Vous ne pouvez pas avoir de rapport sexuel pendant vos règles.
Si cela vous dégoute, pas de pression (Mais sérieusement, le sang des règles est-il vraiment plus repoussant que les fluides sexuels habituels ?). Mais cet acte est à la fois physiquement possible et sûr. En fait, le sexe pendant vos règles peut soulager les douleurs menstruelles et certaines femmes déclarent même avoir des règles plus courtes lorsqu’elles ont des rapports pendant cette période du mois. Attention cependant : une grossesse ou la transmission d’IST sont toujours possibles pendant vos règles, alors n’oubliez pas le préservatif.

13. Le sexe est censé faire mal parfois.
Le sexe n’est pas censé faire mal, mais pour beaucoup de femmes, c’est le cas. Si vos muscles ne sont pas prêts, cela peut devenir douloureux. Cela peut prendre 20 minutes de préliminaires pour que les muscles vaginaux d’une femme se détendent assez pour être vraiment prêts pour une pénétration.
Pour certaines femmes, cependant, les préliminaires ne sont pas le problème du tout. Des problèmes médicaux comme le vaginisme et la vulvodynie existent bel et bien, même si elles sont malheureusement assez méconnues. Il en résulte que de nombreuses femmes souffrant de ces problèmes ne réalisent pas qu’elles pourraient être aidées. Si les rapports sexuels sont douloureux, il est conseillé de consulter un spécialiste qui pourra vous orienter.

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14. Une fois que le rapport sexuel a commencé, vous ne pouvez plus dire « non ».
Vous pouvez changer d’avis à tout moment pendant un rapport sexuel et votre partenaire doit respecter cela. Peu importe s’il peut vraiment avoir mal aux couilles ou pas. Sachez que votre avis doit être entendu.

15. Les femmes ne regardent pas de porno.
Le rejet que ressentent beaucoup de femmes envers le porno est compréhensible, étant donné que cette industrie promeut des attitudes irréalistes et franchement malsaines par rapport à la sexualité féminine. Le problème, c’est que, comme le montre Debbie Herbenick du Kinsey Institute, « la plupart du porno mainstream est fait par des hommes pour des hommes ».
Cela ne signifie pas que beaucoup de femmes n’aiment pas le porno, ni qu’il n’y a pas de marché pour du contenu orienté vers les femmes. Les chercheurs ont montré que les hommes et les femmes répondent de façon comparable aux contenus sexuellement explicite et que l’augmentation de l’activité cérébrale chez les femmes lors du visionnage d’images érotiques est aussi forte que chez les hommes.

16. Le harcèlement sexuel est normal.
Une nouvelle étude troublante a conclu que de nombreuses jeunes femmes considèrent le harcèlement sexuel et la violence sexuelle comme faisant partie de la vie quotidienne. Les filles ne devraient pas s’attendre à ce traitement comme s’il était normal. Les violences sexuelles de toutes sortes sont inacceptables et la stratégie de défense méprisante selon laquelle « les garçons sont comme ça » est à la fois ridicule et nocive pour tous les genres. Désolée, l’intégrité physique n’est pas à débattre.

17. Tout le monde le fait.
L’Américain-e moyen-ne perd sa virginité, à défaut de pouvoir utiliser un meilleur terme, à l’âge de 17 ans [Il en est de même en France. ndt]. Beaucoup de personnes commencent leur vie sexuelle plus tard (ou plus tôt), et c’est très bien aussi. Certaines personnes ne sont pas intéressées par le sexe du tout. Avoir une vision positive du sexe ne signifie pas encourager tout le monde à avoir des tonnes de rapports sexuels en permanence ; il s’agit de comprendre que le sexe devrait être pratiqué en toute sécurité, sans honte et surtout, être quelque chose de basé sur des choix personnels et éclairés.

Traduit et adapté à partir de l’article de la journaliste Julianne Ross paru le 25 avril 2014 sur policymic.com

21 commentaires

  1. « Si cela vous dégoute, pas de pression (Mais sérieusement, le sang des règles est-il vraiment plus repoussant que les fluides sexuels habituels ?) » Eh bien oui, ça tâche les draps et c’est parfaitement. Je sais que pour certaines personnes ce n’est pas génant m’enfin delà à dire que c’est pareil…

    J’ai lu l’article par curiosité pas mal dans l’ensemble ! Les affirmations 1 et 3 me laissent toutefois pantois. Oui la virginité existe bien que difficile à prouver et à définir. Selon moi cela se définirai plutôt par la pureté physique de tout acte sensuel.
    Quant à confondre la définition psychologique de soit et la définition physiologique…il y a un pas. Je peux me sentir chat, je n’en reste pas moins humaine…donc oui j’accepte que l’on se sente mieux dans une identité ne fait pas que l’on décide arbitrairement de son type.

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    • Est-ce sale ? Si on s’en tient à une définition stricte, la réponse est NON. Le sang est stérile dans le corps, une fois qu’il en sort en revanche il est contaminé comme tout produit organique mort, d’où l’odeur et l’aspect désagréable d’une pièce de viande ou de poisson qui a traîné ou d’un tampon dans une poubelle (vive la coupe menstruelle). Le problème vient donc simplement d’un éventuel manque d’hygiène, et ce problème toucherait tout autant le sperme et la lubrification féminine (glaire). Donc encore une fois, non il n’y a pas de différences.
      Le fait que ce sang vienne du sexe féminin est mal perçu de façon complètement acquise et arbitraire (à force d’en entendre parler de façon négative). Si l’on se coupe le doigt, on ne se pose même pas la question.

      Quelle est votre définition de la virginité ? Vous trouvez que les remarques faites par J. Ross sont fausses ? Le concept de « pureté physique » que vous évoquez vous appartient mais vous devez convenir du fait que c’est un concept totalement subjectif. Déjà le terme de « pureté » implique que la sexualité est quelque chose de sale, et c’est une idée très dangereuse. Si vous considérez qu’être vierge, c’est n’avoir eu aucun contact « sensuel » (donc même pas un baiser ou une caresse il me semble), c’est élargir la définition communément acceptée en Occident. Je crois qu’on peut dire que J.Ross a raison de dire que la définition est très difficile à donner. A partir de là, comment gérer un concept que nous croyons commun mais dont chacun à une définition différente ?

      Je n’ai pas compris le dernier paragraphe, de quoi parlez-vous exactement ? De la transexualité ? C’est un vaste sujet et je ne me permettrai pas de développer par manque de connaissance, mais je suis tout à fait d’accord avec le point numéro 3 de Julianne Ross.

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    • En ce qui concerne ton commentaire quant au troisième point, je t’assure que les femmes trans sont des femmes. Pour une raison simple : le fait de considérer qu’on est OU homme OU femme est une erreur.
      En réalité, on nous a dit qu’une femme a un vagin, un clitoris, des lèvres, des seins, des chromosomes XX, un utérus….. et qu’un homme a un pénis, des testicules, des chromosomes XY… mais c’est faux !
      On se rend compte que des personnes ont des chromosomes XXY par exemple (et oui !), ou bien un vagin et beaucoup « trop » de testostérones (hormones dites mâles) pour une femme, etc… C’est souvent présenté comme des anomalies (il faudrait en parler avec des personnes intersexes, aussi appelées hermaphrodites, à tort, pour plus de détails), seulement on se rend compte que ce genre de choses arrive trop souvent pour que ce soit vraiment des anomalies.
      À ce moment-là, on pourrait dire qu’une femme est quelqu’un qui peut donner la vie, et qu’un homme est quelqu’un qui ne peut pas, mais alors, quid des femmes stériles ?
      Il est bien plus simple de séparer les choses de façon binaire : on est soit homme soit femme, mais en réalité c’est bien plus complexe, du coup oui, une femme trans est bien une femme, elle ne fait pas que se sentir ainsi 🙂

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  2. Bonjour,
    L’introduction me choque mais je suppose que je ne devrais pas être surprise « seulement 6 filles sur 10 ont déclaré que le programme d’éducation sexuelle de leur école comprenait des informations sur le consentement et le refus d’avoir des rapports sexuels ». D’un autre coté, je suis contente que cette absence de l’éducation du consentement, soit enfin mise sur la place publique pendant.
    Quant à l’affirmation 7, j’ai lu très recemment que pendant plusieurs siècles, c’était les femmes qui (inférieures en intelligence et non douées de raison) qui pensaient au sexe, bien plus que les hommes, qui eux devaient les tempérer. Ici; http://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2013/04/07/quand-les-femmes-partie-1/
    Ici pour ses sources: http://www.alternet.org/when-women-wanted-sex-much-more-men

    Avec un retournement sexiste comme il se doit, penser au sexe est devenu valorisant et positif et est à présent un apanage masculin….

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    • Oui j’avais lu cet article sur le fait que les femmes étaient supposées avoir plus de libido que les hommes auparavant. Le retournement de situation – du moins l’image qu’on se fait d’une même situation – est assez surprenant !

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  3. Peut-être une chose qui n’est pas exploré aujourd’hui et qui expliquerai un peu cette idée qui perdure à propos du manque parfois de libido chez la femme : le fait q’une partie de la gente féminine prend la pilule contraceptive et que celle-ci affecte pas mal la libido. C’est prouvé et connu des scientifiques (notifié aussi sur les effets secondaires du medicament) mais un véritable « non-dit » par les médecins et la société.

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    • Oui je suis d’accord.
      Personnellement d’ailleurs on ne m’a jamais mise en garde de rien et j’ai pourtant fini par remarqué qu’en arrêtant la pilule que je prenais, ma libido était redevenue normale. Et c’est pas un truc forcément facile à déceler ni à lien à la contraception (c’est moins évident que le cas où on a des douleurs, un déréglement du cycle, par exemple. J’aurais aimé qu’on me prévienne de ce risque en tout cas. Comme quoi faut vraiment tout vérifier soi-même.

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      • Même chose ! J’aurai aimé qu’on me prévienne car malheureusement on se remet alors en question, on ne comprends pas pourquoi et on se sent mal vis à vis de l’autre qui ne comprends pas non plus également. Surtout quand on est jeune, ce n’est pas facile.

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  4. « Cela peut prendre 20 minutes de préliminaires pour que les muscles vaginaux d’une femme se détendent assez pour être vraiment prêts pour une pénétration. »

    C’est dommage, en parlant de préliminaires qui préparent à la pénétration vous revenez vers cette vision hétéro-centrée des rapports sexuels. Ce qu’on appelle des « préliminaires » en règle générale (caresses, sexe oral, etc.) n’en sont pas, ils sont partie prenante de l’acte sexuel. D’ailleurs parfois on a pas envie de « préliminaires » avant la pénétration. Et les muscles vaginaux d’une femme peuvent se détendre suite à une simple discussion, à une situation, à un regard, etc. On a pas toutes les mêmes déclencheurs à libido, ni la même libido, ni les mêmes réponses venant du corps.

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  5. « Mais sérieusement, le sang des règles est-il vraiment plus repoussant que les fluides sexuels habituels ? »

    Euh, ben disons que d’habitude, c’est pas du sang, justement ! C’est pas extrêmement crade en soi, d’accord… Mais l’être humain n’aime généralement pas voir du sang, pas par puritanisme, mais juste parce qu’il associe généralement ça à une blessure.

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    • Je crois que le rapport au sang est très personnel donc je comprends que certaines personnes n’aiment pas du tout en voir de manière générale. D’un autre côté, c’est le liquide qui permet notre vie donc l’associer à la saleté… Que le sang fasse penser à une blessure c’est possible mais pas automatique non plus.

      Enfin bref, je pense que l’article à la base souhaite simplement dédiaboliser les règles et les rapports sexuels à ce moment-là. Après chacun fait comme il le sent.

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  6. […] Que ce soit l'inquiétude constante concernant l'influence de Miley Cyrus sur les jeunes filles ou l'essor (troublant) des Bals de pureté, il est clair que la société a une fascination pour la sexualité des jeunes femmes, en particulier lorsqu'il s'agit de la contrôler. Mais qu'enseignons-nous aux filles d'aujourd'hui à propos du sexe ? Alimentés par des idéaux dépassés de rôles de genre et par…  […]

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