Depuis 1985, chaque 20 mars est la Journée sans viande (sans chair animale pour être plus précis) au niveau international.
L’occasion de manger, cuisiner, consommer autrement.
Choisir se qu’on mange, ce qu’on ingère, ce qu’on achète, c’est reprendre le contrôle de nos actes. Ne plus suivre par conformisme. Faire ses propres choix. Ne plus cautionner ce qui nous fait horreur.
L’occasion de découvrir de nouvelles saveurs, exotiques ou locales.
(Re)découvrir des légumes, des fruits, des champignons, des légumineuses, des épices… changer un petit quelque chose ou beaucoup d’éléments dans vos plats. Tester des recettes végétales italiennes, libanaises, asiatiques…
L’occasion de tester, de constater qu’une cuisine végétale peut-être délicieuse.
Qu’il n’y a rien de si difficile, dramatique, ou contraignant de changer au moins un peu ses habitudes.
Manger végétalien, c’est manger haut-en-couleur.
L’occasion d’entamer une réflexion sur la portée de nos actes… sur la planète, sur notre santé, sur les autres Terriens que sont les animaux.
En ces temps de forte pollution en France, rappelons que réduire sa consommation de produits animaux est beaucoup plus efficace que la circulation alternée ou les transports en communs.
La nourriture et l’eau nécessaires au bétail, le transport des animaux puis des carcasses et morceaux de viandes/autres produits animaux, le CO2 et le méthane rejetés par les ruminants… tout cela a une empreinte carbone désastreuse.
Savez-vous que dans les pays riches, les maladies dites « de civilisation » comme le diabète, le cancer, les problèmes cardio-vasculaires… ont explosé avec la forte augmentation de notre consommation de produits animaux ? Une bonne prévention comprend la réduction ou la suppression de ces produits.
Rappelons également que les végéta*iens vivent en moyenne de 6 à 9 ans de plus que les omnivores.
J’ai récemment vu une petite vidéo où une végétarienne explique qu’en mangeant un morceau de viande, elle aurait l’impression de manger son chat. Je trouve cela très juste puisque finalement la séparation faite entre animaux consommés et animaux choyés est totalement culturelle, arbitraire et ne repose sur rien de sérieux.
La souffrance des animaux tués, mais aussi maltraités de façon extrêmement cruelle tout au long de leur courte vie est bien réelle en revanche.
Même si vous n’êtes pas prêt-e à arrêter de consommer des produits animaux, sachez que chaque repas sans ces produits épargne des vies.
Enfin, la consommation de viande et autres produits animaux favorisent la misère des pays pauvres par une mauvaise répartition des ressources naturelles (nourriture végétale, eau, sols) et par la spéculation sur les denrées alimentaires.