J’avoue que ça me laisse perplexe cette campagne contre l’hippophagie lancée par la Fondation Brigitte Bardot et Nicolat Dupont-Aignan.
La plus noble conquête de l’homme ne doit pas finir dans nos assiettes !
C’est le slogan de la campagne, c’est l’analyse qui est faite du scandale(-bis) de la viande de cheval qui aurait dû être de la viande de boeuf (enfin de vache).
Je n’ai pas signé cette campagne parce que je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle entretient l’idée selon laquelle il est parfaitement normal en revanche de manger d’autres animaux. Un bel exemple du carnisme ambiant en somme.
Et l’image de l’un des tracts de la Fondation BB.
Un cheval dont le destin est d’être monté puis envoyé à l’abattoir. Quelle vie (de m****) !
Quand on aura compris qu’être « conquis » par l’humain n’est pas une chance (même si on rajoute le mot « noble »), que toutes les formes d’exploitation des chevaux (et des autres animaux) ne prennent leurs sources que dans notre égoïsme et quand on aura compris qu’un cheval ou une vache ou un cochon (etc.) c’est équivalent, alors on aura fait un pas énorme vers le respect des animaux (dont tout le monde se targue en caressant son chien).
Leurs vies ne nous appartiennent pas !
Icezine vient de publier un billet très vrai sur le sujet : Lettre d’un cheval indigné
À méditer…
Je te rejoins : être une conquête de l’homme voudrait toujours dire que l’homme est l’espèce supérieure. De plus, être « une conquête de l’homme » justifierait qu’on ait plus d’égards pour une espèce que pour l’autre
Malgré tout, je signe. Pour les chevaux que nous sauverons peut-être. Je prie pour le jour où il suffira de signer une pétition pour sauver veaux, vaches, cochons.
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Je ne sais personnellement ce qui m’indigne le plus, leur mort ou les conditions dans lesquelles ils vivent leur courte existence.
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